Contenu du cours :

Si vous avez carte blanche sur le contenu du cours, faites surtout ce que vous savez faire !

N’essayez pas de vous inventer professeur de finance ou marketing.
L’idée reste d’aborder votre métier au quotidien, d’en dégager les tâches quotidiennes pour proposer des travaux pratiques et des mises en situation concrètes à vos étudiants.

N’oubliez pas que le ou les sujets que vous choisirez ne pourront pas plaire à tout le monde.

Par exemple : pour un cours de conseil en stratégie en école de commerce, des sujets comme le marché du vin, des transports, de luxe plairont à certains et pas à d’autres.
Faites simplement votre choix et assumez-le complément.

Format du cours et déroulé type :

N’oubliez pas que vous êtes un professionnel et que les étudiants le savent.
Ils n’attendent pas de vous un cours magistral et théorique. Ce qu’ils souhaitent c’est comprendre votre travail et, pour ce faire, le pratiquer avec vous.

Laissez donc une part importante à la pratique et aux exercices.
Vous pouvez évidemment passer (mettre en place des travaux de groupe) par les travaux de groupe, ce qui permettra de réduire votre charge de travail tout en faisant participer l’intégralité de vos étudiants.

Dés le premier jour, soyez clair dans la manière de présenter le déroulé du cours, faute de quoi vos étudiants reviendront vers vous régulièrement pour vous poser les mêmes questions.

Un déroulé type du premier cours peut ressembler à ça :

1. Présentation de l’intervenant et de son métier

• Présentez rapidement votre parcours académique et professionnel
• Prenez le temps de présenter votre métier, une journée type, ses avantages et inconvénients, les perspectives d’avenir etc.

Les étudiants sont dans une phase d’orientation professionnelle ! A ce stade, accordez du temps à vos étudiants pour qu’ils puissent poser leurs questions et créer de l’interaction.

2. Présentation du cours

• Expliquez le travail que vous allez réaliser avec eux : travaux de groupe, cours magistraux etc.

N’hésitez pas à éclaircir avec eux ce que vous ne verrez pas dans ce cours : des éléments qui sont intéressants et qui font partis de votre métier, mais que le format du cours ne permet pas d’aborder.

• Présentez le déroulé du cours : les grandes phases, les dates d’examen etc.
• Donnez ensuite, et c’est important, la méthode de notation : expliquez de manière très claire les examens, les pondérations qui seront appliquées etc. vous éviterez ainsi de recevoir 50 mails de questions de vos étudiants.

3. Démarrage du cours en tant que tel :

• Faites votre cours « magistral » de départ pour lancer le sujet
• Créez des groupes de travail (demandez par avance si la politique de l’école est de faire des groupes aléatoires ou si les étudiants peuvent choisir)
• Donnez le sujet et faites le tour des groupes pour les aider à se lancer

Support de cours :
Vous devrez fournir un support de cours à vos étudiants, même si c’est uniquement pour votre cours « magistral » d’introduction.
Vérifiez en amont avec votre directeur de programme s’il y a des règles à respecter à ce propos (au regard des conditions d’accréditation en particulier).

Examen et notation :
Le fonctionnement des examens est une question souvent négligée par les professionnels, bien souvent obnubilés par le contenu et les sujets à donner.
Or, c’est un sujet primordial pour vos étudiants. Je ne peux donc que vivement vous conseiller de le boucler avant votre premier cours.

• Pour les types d’examens, il y a les fameux QCM, les examens sous formes de questions, les rapports et les présentations orales.
Pour faire votre choix gardez en tête :
• que la correction est une activité chronophage
• que la création d’un QCM ou de questions nécessitant un travail supplémentaire de préparation
• que l’effet escompté reste l’adéquation entre les travaux réalisés en cours et ceux demandés à l’examen.
• Si vous prévoyez plusieurs examens ou des interrogations intermédiaires, n’oubliez pas les pondérations.
• Etablissez clairement les règles et communiquez-les à vos étudiants • Pour la notation en elle-même, vous êtes très libres, mais n’hésitez pas à demander au directeur de programme les amplitudes habituelles.
• Enfin, n’oubliez pas que si vous envoyez des étudiants en rattrapage, vous devrez établir un nouvel examen et réaliser les corrections qui en suivront un examen et corriger de nouveau

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